« C’est là que s’enracine le préjugé selon lequel la vie de l’enfant ne peut être modifiée ou améliorée que par l’enseignement. Or ce préjugé empêche de voir le fait que l’enfant, se construit par lui-même, qu’il a, au dedans de lui, un maître qui, lui-même, a un programme et une technique éducative et que si nous reconnaissons ce maître inconnu, nous pouvons avoir le privilège et le bonheur de devenir ses fidèles serviteurs, en l’aidant comme de bons collaborateurs. » (1)

« La différence fondamentale entre l’adulte et l’enfant est que l’enfant est dans un état de croissance et de métamorphoses continuelles tandis que l’homme a atteint la norme de l’espèce » (2) 

« le but nouveau proposé à l’éducation, c’est d’aider l’esprit dans ses divers processus de développement » (3). 

(2) EM Standing, « Maria Montessori, sa Vie, son Œuvre »

(3) Maria Montessori : « L’Esprit Absorbant de l’enfant »

« La partie la plus importante de la vie n’est pas celle qui correspond aux études universitaires, mais bien la première période, celle qui s’étend de la naissance à six ans, parce que c’est précisément pendant cette période que se forment, non seulement l’intelligence, le grand instrument de l’homme, mais aussi l’ensemble de ses facultés psychiques. » (4)

« …les individus nouveaux qui viennent au monde ont une puissance psychique constructrice ; c’est cette puissance qui produit l’adaptation au milieu dans l’état où l’individu se trouve. C’est la fonction biologique de l’enfant. Et c’est elle qui assure notre progrès social. » (5)

4) Maria Montessori, L’Esprit Absorbant de l’Enfant, chapitre : « les périodes de la croissance » p24

(5) Maria Montessori, L’Esprit Absorbant de l’Enfant, chapitre : « l’élaboration ultérieure » p153 

« La mère n’enseigne pas le langage à son petit, mais le langage se développe naturellement en tant que création spontanée. Et il se développe selon des lois déterminées semblables pour tous les enfants. » (6) 

(6) Maria Montessori, L’Esprit Absorbant de l’Enfant, chapitre « Du Langage » p92 

«A trois ans, l’enfant a déjà posé les fondations de la personnalité humaine ; il a maintenant besoin d’une aide pour son éducation scolaire. Les conquêtes qu’il a faites sont telles que l’on peut dire que l’enfant qui entre à l’école à trois ans est déjà un homme par ses conquêtes » (7)

(7) Maria Montessori, « L’Esprit Absorbant de l’Enfant » p10 

« les trois caractères (…) le besoin qu’éprouve l’enfant de sortir du vase clos, passage de son esprit à un plan abstrait et naissance chez lui du sentiment de la morale nous servent de base pour le plan de cette deuxième période. » (8)

(8) Maria Montessori, De l’Enfant à L’Adolescent p26 

« L’enfant a maintenant soif de rencontrer la difficulté » (9), 

« Personne n’a jamais eu sous les yeux tous les insectes de l’univers ; mais le monde s’acquière psychologiquement à travers l’imagination. On étudie la réalité du détail puis on imagine l’ensemble. » (10)

(9) Maria Montessori « De l’enfant à l’adolescent » p28

(10) Maria Montessori, « De l’Enfant à l’Adolescent » 

« ce sentiment de justice, si souvent absent de l’homme, on le trouve au cours du développement de l’enfant »(11). 

(11) Maria Montessori, De l’Enfant à l’Adolescent, Chapitre « Métamorphoses » p25  

« L’éducation des adolescents prend une importance capitale, parce que l’adolescence est l’époque à laquelle, l’enfant devient un homme c’est-à-dire un membre de la société » (12)

(12) Maria Montessori, De l’Enfant à l’Adolescent, Chapitre » L’Enfant à la terre » p112 

« Ce doit être pour eux l’occasion d’une expérience sociale, parce que leur vie y est établie sur une plus grande échelle et avec une possibilité plus grande de liberté que dans la famille. » (13)

(13) Maria Montessori, « De l’Enfant à l’Adolescent » p130 

« Le travail est une nécessité de la croissance aussi indispensable que les aliments pour le corps » (14)

(14) Maria Montessori, « Les étapes de l’éducation »

« Il (l’enfant) peut, avec ses possibilités, transformer l’humanité aussi bien qu’il la construit. Il nous apporte une grande espérance et une vision nouvelle ; sans doute pourrait-on faire beaucoup par l’éducation, pour mener l’humanité vers plus de compréhension, plus de bien-être et plus de spiritualité. » (15)

(15) Maria Montessori, L’Esprit absorbant, chapitre 6, l’Embryon Spirituel, p55